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Souvenirs du passé! – Les lavandières

Les lavandières se rendaient à la rivière ou au lavoir dans un passé lointain pour effectuer leur lessive. C’était alors un lieu de rencontre de ces dames qui, le temps d’un moment, pouvaient discuter avec leurs congénères de choses et d’autres. La lessive était une opération très physique avec le battage, brossage, rinçage et l’ essorage du linge, tout ceci à la force des bras. Le linge séchait près de la rivière, souvent à même le gazon ou sur les branches d’arbres ou haies des environs.

Bien vite, les arrière-cours furent dotées de “ros laver” (littéralement roche à laver), une pierre taillée qui servait de support pour effectuer la lessive au quotidien. Nos grand’mères, à l’aide d’une barre de savon, s’activaient à même la pierre pour rendre propre le linge de la maisonnée. Pour blanchir le linge, il fallait le laisser tremper dans l’eau dans laquelle on aura mis un carré de bleu (poudre compacte provenant de l’indigotier). Elles utilisaient au passage un baquet pour la lessive, qu’elles étendaient ensuite sur une “cord coco” (corde à base de fibre de noix de coco tressée) dans le jardin. Le linge était pincé entre ces cordes tressées, les pinces à linge n’étant pas nécessaires.

Il existe encore quelques “dhobis” (des blanchisseurs) dont le métier de toujours, est de laver le linge de certains particuliers à la rivière. Il s’agit souvent de grandes pièces de linge de maison volumineux, comme des draps, couvre-lits ou uniformes en kaki.

Si vous voyez au passage, près d’une rivière à l’île Maurice, de grands draps séchant à l’air libre, ayez une pensée pour nos “dhobis” locaux.

NadElle

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