SHARE

L’île Maurice : l’industrie des fibres d’aloès!

Connue sous le nom scientifique de Furcrea Gigantea, l’aloès est une plante à partir de laquelle la fibre est extraite. Il n’est pas certain qu’elle fut d’origine indigène ou introduite à l’île Maurice. Tout porte à croire qu’elle fut importée en 1790 à des fins ornementales.

Dès 1701 pourtant le gouverneur néerlandais Roelof Deodati, Italien de naissance fut en mesure de fournir un navire anglais appelé à des réparations avec, entre autres, le gréement et le cordage de fabrication locale. Le Furcrea Gigantea ou aloès se développe remarquablement bien à l’île Maurice, ne nécessitant aucune culture et aucune attention. En 1909, il y avait quelques 34 industries de fabrication de produits en fibres d’aloès, dont la plupart étaient situées dans le district de Rivière Noire, à basse altitude.

Pratiquement immune des risques cycloniques, les fibres étaient tissées pour faire des sacs de jute appelés ‘Gonis’, très utiles pour contenir des denrées agricoles susceptibles d’être exportées. Les sacs de jute ou goni étaient partie intégrante de l’histoire de l’île Maurice et de ses habitants. L’une des dernières usines de sacs de goni se trouvait à Quatre-Bornes. Avec l’interdiction d’utiliser les sacs en plastique à usage unique, les sacs en jute, tissés ou tressés, très aérés, reviennent à la mode, et chaque pièce peut être ‘customisée’.

Avec l’interdiction d’utiliser les sacs en plastique à usage unique, les sacs en jute, tissés ou tressés, très aérés, reviennent à la mode, et chaque pièce peut être ‘customisée’.

Pourquoi ne pas terminer sur ce proverbe bien mauricien ? : ‘ Un sac en goni vide ne peut tenir droit tout seul’ !

Lza M Natur

passion-fruitIle Maurice : l’étonnant fruit de la passion, tout en beauté
Charles BaudelaireFait fascinant de l’histoire de l’île Maurice: Charles Baudelaire