Ile Maurice : Pleins feux autour du café de Chamarel !
Dans les hauteurs à l’entrée des terres de couleurs de Chamarel, phénomène géologique hautement recommandé pour les visites dans un décor de camaïeux en vert, se trouvent des caféiers dont les cerises mûres et rouges attirent les regards. La production de café, authentique et locale se trouve dans une chasse privée à Case Noyale où un arôme délicieux réveille, au pied des montagnes mauriciennes verdoyantes.
‘Un jour nous dit la légende, un berger qui gardait un troupeau de chèvres en Abyssinie s’aperçut qu’après avoir brouté une certaine plante, ses bêtes redoublaient de cabrioles. Il fit une infusion de cette plante et en donna à ses amis pour les tenir éveillés…on venait de découvrir le café’. Si les Perses et les Arabes en auraient fait usage, on cite toujours la date de 1553 pour le premier établissement public de café à Constantinople’ – (Extrait du livre de Guy Rouillard et Joseph Guēho)
Le Coffea arabica fut expédié de Moka, un petit port de la Mer Rouge en Arabie vers l’île Bourbon (île de la Réunion) en 1715. En 1721, la Compagnie des Indes recommanda au Gouverneur de cette île de remettre à M. de Nyon de véritables caféiers de Moka pour l’île de France (aujourd’hui île Maurice). Cette variété sera plantée à grande échelle dans une région qui prit le nom de Moka. Cette culture sera abandonnée en raison de la concurrence avec les autres îles, la destruction des plantes par des champignons appelés Hemileia vastatrix et les ouragans. Les cultures de canne à sucre les remplacèrent bien vite.
En 1878 le café de Libéria fut introduit, suivi des années après par d’autres Coffea arabica introduits en 1962 du Kenya. La culture à Chamarel date des années 60. De nos jours le café de Chamarel est le seul commercialement cultivé et torréfié sur l’île. Sa fabrication est faite par la méthode dite lavée, par laquelle les propriétés intrinsèques du grain sont conservées. De la cerise au grain, plusieurs étapes sont nécessaires : le dépulpage, la fermentation, le séchage, le ‘déparchage’ et le tri.
Il est fort intéressant d’observer les différentes étapes pour arriver du grain vert au grain torréfié. L’une d’entre elles est justement cette torréfaction où les grains sont grillés à 200 degrés centigrade pendant 20 minutes et ensuite immédiatement refroidis. Sur la propriété privée de Case Noyale, l’histoire réveille car elle vous ramène des années en arrière.
En effet, qui ne se souvient pas de ces caféiers plantés dans les arrière-cours à l’île Maurice, là où il fallait attendre plusieurs semaines pour cueillir ces cerises et les faire sécher après un processus manuel ? A travers ces méthodes traditionnelles, ces graines étaient cuites ensuite dans du caramel, séchées à nouveau, puis pilées dans un grand mortier pour en obtenir un café fait maison. Cette poudre délicate et parfumée était passée à travers un petit sac en toile ou encore une chaussette toute fine… Une fois le café extrait, le marc conservé servait alors d’engrais.
Le café de Chamarel produit sur une plus grande échelle, qu’il soit en grain, moulu et en espresso dont la mouture est la plus fine est ce produit chaudement recommandé pendant un bon rassemblement familial ou pendant les visites à l’île Maurice.
Ce produit unique peut être découvert lors d’une de nos sorties « pauses mauriciennes » et constitue un cadeau bel et bien original. Dans la gamme nous aurons bientôt à un Grand Cru.
Case Noyale, Chamarel, Café et Cru : Une grande noblesse en C…
Lza M Natur